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Spéléo Magazine n°71

Le retour estival des grottologues marque le bilan d’une riche saison d’explorations souterraines. Cette année, comme toutes les années, la moisson a été fructueuse. Elle marque durablement la vitalité de notre activité. Le karst est sillonné intensivement à la recherche du moindre indice qui ouvrira les portes de la découverte et donc d’un plaisir… rarement sevré, toujours renouvelé, jamais égalé.

Cependant, aujourd’hui encore j’entends la même litanie sur l’age des pratiquants, toujours plus élevé. Sur le renouvellement des effectifs et/ou son augmentation qui ne vient pas, ou alors avec trop de parcimonie.

Dans les faits, la durée moyenne de l’activité est de 3 à 5 ans, quel que soit la tranche d’âge considérée. Néanmoins, si l’on regarde honnêtement notre activité, elle n’a rien de transcendant pour un jeune : aller se foutre dans la boue, jusqu’au cou, dans le froid et l’humidité à l’abri de tout regard ou spectateur.

Alors la réflexion m’amène à dire que certainement la grottologie n’est pas un sport pour les moins de 25 ans ; à part la sortie ou les quelques sorties de découverte ou d’initiation. Sur l’ensemble, rares sont ceux qui poursuivent…

Dernièrement, j’étais invité pour une séance photos dans un joli karst du sud de la France. Nous étions six. La moyenne d’âge avoisinait les 65 ans et encore parce que j’étais présent, faisant chuter l’age moyen de l’équipe, dans sa prime jeunesse ! Dans le groupe, Jean, 67 ans. Il a découvert le monde souterrain pour la première fois à 62 ans. Depuis, plusieurs fois par semaine, il prospecte, découvre et réalise des explorations dans le massif situé non loin de sa demeure. Certes la vitesse de progression pour franchir les obstacles s’apparente à la norme en vigueur dans les années cinquante. Toutefois la passion est là, bien présente, ancrée, indéboulonnable.

C’est à mon avis vers ces personnes passionnées, qu’elles soient dans la fleur de l’âge ou plus riches d’expériences, qu’il faut œuvrer et faciliter la pratique de la spéléologie. Car l’important est là, comme le dit un de mes compagnons de jeux : « mon ciel bleu à moi c’est d’être sous terre… »

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Spéléo Magazine n°70

Il y a le camp du politiquement correct, partisan de la poigne de fer et langue de bois. Il y a les «malpolis » dont les discours détonnent, car les propos résonnent faux. Il y a les prêcheurs de la liberté qui deviennent au moindre changement les extrémistes de l’intolérance. Il y a… la liste est sûrement longue. Néanmoins, la bonne pratique de la spéléologie relève également du dialogue, surtout dans un monde qui chamboule toutes nos habitudes.

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Spéléo Magazine n°69

Généralement, lors des interviews ou des échanges que je peux avoir avec des personnes complètement étrangères au milieu de la spéléologie, j’ai ces fameuses questions : mais qui êtes-vous, spéléologues? Que cherchez-vous vraiment, làbas, sous terre, dans le noir et l’humidité?

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Spéléo Magazine n°68

La question du réchauffement climatique est actuellement posée en conférence Onusienne, reprise par tous les médias et finalement se termine sur un échec, que je qualifierais de planétaire aux conséquences sûrement encore insoupçonnées de l’avis même de la majorité des scientifiques qui l’étudient. Pour illustrer ce propos, Spéléo magazine vous propose de vivre, grâce…

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Spéléo Magazine n°67

Me voilà tout juste de retour de la dix-neuvième rencontre d’Octobre du SpéléoClub de Paris, qui s’est déroulée à Saint-Jean-en-Royans, dans la Drôme, où j’étais à la recherche d’informations pourquoi pas inédites et, qui « collent » à l’actualité spéléologique du moment. Le thème retenu cette année était « les écoulements et les drains noyés »! Un truc de plongeur! Qu’allais-je donc faire dans cette réunion à part rencontrer à cette occasion ….

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