Spéléo Magazine n°66
Edito La saison des explorations souterraines est ouverte. Elle démarre en fanfare sur le massif de la Chartreuse, avec une dixième entrée : le gouffre Bob Vouey pour le réseau Continuer la lecture
Edito La saison des explorations souterraines est ouverte. Elle démarre en fanfare sur le massif de la Chartreuse, avec une dixième entrée : le gouffre Bob Vouey pour le réseau Continuer la lecture
Aven Noir… un patrimoine de niveau mondial
C’est pour toute l’équipe de Spéléo Magazine une grande fierté de vous présenter ce numéro qui dévoile pour la première fois au milieu spéléo la plus extraordinaire trouvaille réalisée en France ces dix dernières années ! Une exploration dans le plus grand secret qui s’est étendue sur plus de trois ans, qui a procuré à ses auteurs des émotions et des joies incomparables, mais qui a aussi sa face sombre.
les plongeurs souterrains vivent depuis quelque temps déjà une véritable révolution technique. Nous pourrions comparer cette évolution à celle vécue par les spéléologues, dans les années soixante-dix, quand ils ont franchi le cap de la progression verticale à l’échelle, vers la remontée sur une simple corde. Nous vivons d’ailleur une nouvelle transformation avec l’apparition de l’éclairage tout électronique au détriment de la petite flamme acétylène qui éclaire encore bien des cœurs des pratiquants de l’ombre. Certes la luminosité tout électrique n’est pas encore parfaite mais on peut imaginer sans se tromper que dans un avenir proche, les bureaux d’études, nous proposerons un éclairage des plus confortable, léger et sécurisant.
En ce début d’année 2006,
La spéléologie d’exploration a encore de beaux jours devant elle avec l’expédition « Ultima Patagonia 2006 » qui commence. Seconde fois que nous retournons sur l’Île de Madre de Dios logée aux confins des canaux de Magellan, au-delà des cinquantièmes hurlants. La spéléo patagonne est un véritable défi aveec sa pluviométrie exceptinnelle qui avoisine les 10 mètres annuel… Cela représente plusieurs crues quotidiennes avec de l’eau à quelques degrés. Une spéléologie extrême où nous devons repenser nos habitudes de progressions souterraines dans ces terres quasi-vierge livrées aux éléments en furies : le vent et l’eau. Nous renouons également avec la grande tradition des explorations d’antan : la découverte géographique.