Catégorie :

Spéléo Magazine 103

Nous vivons actuellement une “belle” sécheresse (historique ?) qui nous ouvre les portes de conduits jusqu’alors rarement accessibles pour le spéléologue non ­plongeur, et qui permet également de belles perspectives pour les plongeurs souterrains. L’exemple typique situé dans le massif du Vercors est la grotte de Bournillon. Les réseaux terminaux, continuellement noyés, se sont asséchés pendant de longues périodes (au-delà de trois semaines), ces deux dernières ­années, offrant l’opportunité de réaliser des plongées de plus en plus profondes et engagées en fond de réseau. Précédemment ces galeries n’étaient accessibles que quelques jours après des années sans possibilité de les revisiter. Une quantité d’autres réseaux à travers la France, mais pas seulement, sont dans le même cas pour notre plus grand bonheur !

Publié le 
Catégorie :

Spéléo Magazine 102

Une jeune équipe en formation technique de spéléologie part à la découverte d’un gouffre nommé Puits Marry, seconde entrée du réseau du Berger pour réaliser une traversée très rarement faite : puits Marry – gouffre Berger.

Publié le 
Catégorie :

Spéléo Magazine 101

Cette Terre reste pleine de surprises et regorge de beautés dont nous n’avons même pas encore conscience. Il existe tant de choses à découvrir. À commencer par soi !

Les voyages nous enrichissent et nous apportent de la confiance. Ils nous ouvrent l’esprit d’une façon incomparable à travers les rencontres que l’on peut y faire, et le partage qui en découle. Explorer à travers le monde, pour moi, c’est s’ouvrir aux autres ! Voyager, c’est grandir un peu plus…

Aujourd’hui, doit-on s’interroger sur la pertinence et l’avenir des expéditions spéléologiques et scientifiques ?

Publié le 
Catégorie :

Spéléo magazine 100

Il n’a pas manqué de réflexions, d’idées au cours de cette année 2017, pour marquer d’une pierre blanche ce centième numéro. Fallait-il proposer une rétrospective des meilleurs articles, des plus belles images, des une de couverture qui ont marqué nos esprits, publier les 100 couvertures… rien que cela ! Mettre à jour la liste des 100 cavités les plus profondes, les plu

s longues, les plus belles… que sais-je encore ?
Le Spéléo n° 1 fut publié lors du Congrès de Carpentras en 1990, sous format tabloïd de huit pages, avec sa Très Grande Topo (la fameuse TGT) qui a fait la renommée de votre revue. Elle était consacrée au gouffre Jean-Bernard, alors la plus profonde cavité du monde. 27 ans se sont écoulés. Nous vous proposons de nouveau le réseau Jean-Bernard au cœur de la Haute-Savoie, avec ses nouvelles découvertes, grâce au travail extraordinaire réalisé par le Groupe spéléologique Vulcain basé à Lyon au cours de ses trois décennies. Je tiens d’ailleurs à remercier plus particulièrement Xavier Robert et Bernard Lips, qui nous ont offert l’intégralité du dossier « Massif du Folly » sans restriction, pour le bonheur de nos lecteurs.
100 pages s’imposaient comme une évidence pour ce n° 100 ! Un cadeau pour nos fidèles abonnés… car sans eux, Spéléo magazine n’aurait pas pu survivre. À la place d’une série de rétrospectives nous avons opté pour les explorations et découvertes récentes à travers la France. Preuve du dynamisme des passionnés de la spéléologie française, toujours en mouvement, toujours dans l’excellence : explorations, relevés topographiques, évolutions techniques de progression souterraine, recherches scientifiques, couvertures photographiques, partages… qui agrémentent réellement les publications actuelles.
100 pages de pur bonheur (nous l’espérons) pour nous qui portons à bout de bras chaque numéro depuis le premier exemplaire. Nous sommes déjà tournés vers 2018, le prochain n° : le 101, les belles images qui restent à réaliser dans tous les gouffres profonds de notre planète, les premières qui s’ouvrent à nous à force de persévérance. Bonne année 2018.

Serge Caillault

Publié le 
Catégorie :

Spéléo magazine 99

Je ne sais pas si vous avez entendu parler d’un véritable crétin qui sévit (j’espère sincèrement qu’il ne pratique définitivement plus) qui déclencha trois opérations de secours, coup sur coup, avec malheureusement, au final, un décès et des conséquences sur la libre pratique de la spéléologie dans la Dent de Crolles…

Le Préfet de l’Isère souhaitait dans un premier temps interdire la pratique souterraine non accompagnée par un professionnel de l’encadrement spéléologique ! Heureusement notre communauté s’est mobilisée en proposant de baliser les itinéraires couramment parcourus.

Ce préambule pour dire et redire, que toutes personnes qui explorent, découvrent, visitent, photographient, équipent… L’univers souterrain est responsable de ce qu’il accomplit ou pas, même par inadvertance, imprudence ou négligence. Nous sommes responsables de nos actions mais aussi de nos omissions ! C’est la mauvaise nouvelle : dans sa vie privée ou professionnelle, dans sa vie de bénévole ou de militant, chacun doit assumer les conséquences sociales, pénales, disciplinaires ou pécuniaires de ses actes. Heureusement, elle est compensée par une bonne nouvelle : la responsabilité est la garantie de la liberté…

Nous sommes responsables de nous-même. C’est déjà beaucoup. Il est juridiquement impossible d’être responsable d’une structure, d’une équipe, d’un club, d’un établissement. Un éducateur sportif n’est pas tenu d’accomplir la volonté de ses clients. Il ne répond que de la qualité et de l’efficacité de son encadrement. C’est une obligation de moyens, pas de résultats.

La responsabilité est aussi l’obligation de répondre de certains de ses actes, d’être garant de quelque chose, d’assumer ses promesses. Elle a pour conséquence le devoir de réparer un préjudice causé à quelqu’un de par son fait ou par le fait de ceux dont on a en charge la surveillance, voire de supporter une sanction. Elle désigne également la capacité et/ou le pouvoir de prendre soi-même des décisions.

J’oubliais presque : le n° 100 de Spéléo Magazine est en gestation pour la fin de l’année avec nous l’espérons son lot de surprises…

Serge Caillaut

Publié le