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Spéléo Magazine 101

Cette Terre reste pleine de surprises et regorge de beautés dont nous n’avons même pas encore conscience. Il existe tant de choses à découvrir. À commencer par soi !

Les voyages nous enrichissent et nous apportent de la confiance. Ils nous ouvrent l’esprit d’une façon incomparable à travers les rencontres que l’on peut y faire, et le partage qui en découle. Explorer à travers le monde, pour moi, c’est s’ouvrir aux autres ! Voyager, c’est grandir un peu plus…

Aujourd’hui, doit-on s’interroger sur la pertinence et l’avenir des expéditions spéléologiques et scientifiques ?

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Spéléo Magazine 80

Nous sommes souvent questionnés sur notre activité : pourquoi pratiquons-nous la spéléologie ? La réponse, certes lapidaire, est par plaisir, pour l’exploration et sa jouissance. Souvent on en bave… On en ch… En nous exprimant à travers le mot plaisir, ne commettons-nous pas une -erreur d’interprétation? Qu’est ce qui nous pousse alors à parcourir le dessous de la Terre ?

Ne nous rendons-nous pas dans les cavités parce que notre moteur interne qui nous motive est le désir plutôt que le plaisir ?
Entre le plaisir et le désir, deux mots qui semblent identiques mais qui sont opposés même si parfois ils se rencontrent, tout en nuance. Nous n’allons pas sous terre quand même pour le plaisir (!). Provocation répondrez-vous ? Que nenni… Le plaisir est chez l’homme une sensation agréable et recherchée. Le désir est une tendance -devenue consciente, qui s’accompagne de la représentation du but à atteindre et -souvent d’une volonté de tout mettre en œuvre pour réaliser ce but. Comme dirait l’autre « l’objet de notre désir est le monde souterrain dans sa totale ­diversité »…

Une nouvelle fois, Spéléo magazine -termine l’année et commence l’hiver en mettant à l’honneur une matière éphémère mais néanmoins esthétiquement -merveilleuse : la glace. Elle est proposée ici dans sa diversité : du moulin de glace au glacier souterrain. Elle passe également par un anniversaire. J’ai même la fâcheuse impression que nous l’avons oublié. Il y a déjà (ou tout juste, c’est selon) 50 ans que débutèrent les aventures hors du temps et la découverte -fondamentale de l’horloge biologique par Michel Siffre qui fera de lui et malgré lui une référence spéléologique auprès du grand public après Norbert Casteret.

Mais cette eau figée, disparaîtra-t-elle un jour de notre planète ? Nous pouvons le penser au regard des indicateurs sans cesse de plus en plus nombreux qui nous sont mis en exergue par
nos scientifiques et le dernier royaume, où l’on pourra certainement contempler cette matière, sera le monde souterrain…

Bonnes explorations 2013
Serge Caillault

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Spéléo Magazine 76

Voici l’hiver… Si nous échangions sur les glacières souterraines pour ensuite mieux les découvrir et les appréhender ? C’est en effet l’occasion d’aborder un univers paradoxal fait de solidité et de mouvement. Univers doublement paradoxale, devrais-je dire, car ce n’est pas au cœur de l’hiver que les glacières sont accessibles à l’exploration. C’est la fin de l’automne qui les voit s’ouvrir pour une période très courte. Ce n’est également qu’une fois le temps des grands froids terminés, à l’aube du ­printemps, que la cavité se dévoile, habillée de ses plus beaux apparats faits de décors translucides aux mille éclats, construit patiemment dans le silence hivernal. Au fil du temps la grotte se transforme, laissant place, à la surprise du spéléologue, à un décorum resplendissant où tout n’est qu’équilibre, à la fois figé et instable, solide et liquide, translucide et coloré !
Il est un fait que depuis quelques décennies, nos glaciers nocturnes s’amenuisent peu à peu. La glace va-t-elle disparaître de nos latitudes ? Encore une question paradoxale lorsque l’on s’intéresse aux deux cavernes présentées dans les pages de ce numéro. L’une, le Chourum Clot dans le massif du Dévoluy, qui ­thésaurise son apport neigeux, nous empêchant de nous insinuer jusqu’à son tréfond, sauf à de rares occasions. Pourtant au fond, tout là-bas, existe un courant d’air prometteur…
L’autre, le gouffre du Scarasson dans les Alpes-Maritimes (cf. Spéléo mag 64 et 68) étudié depuis plus de quatre ans, qui perd inexorablement (à tout jamais ?) son glacier. Néanmoins comme dans un ultime sursaut et pour éviter tout oubli, le gouffre offre au spectateur des bulles uniques et esthétiques qui interrogent les scientifiques. Dernier sursaut avant de laisser la place à un univers minéral immuable ! Dérangée uniquement par quelques curieux méditants sur le passé scintillant de la grotte. Équilibre, tout n’est équilibre. À nous d’essayer de les respecter.
En ce début d’année 2012, l’ensemble de l’équipe de votre revue vous souhaite une excellente année d’exploration.

Serge Caillault

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Spéléo Magazine n°31

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